Directrices et directeurs de la Bibliothèque nationale de Tunisie
Raja Ben Slama (Directrice actuelle depuis 2015-2023)
Auteure de plusieurs livres, dont une thèse sur l’amour dans la tradition arabo-islamique, Raja Ben Slama est professeure de littérature et de civilisation arabes à l’Université de la Manouba. Elle a dirigé le site de pensée critique Al-Awan entre 2007 et 2020. Elle est aussi psychanalyste, membre d'Espace analytique.
Elle est depuis 2015 directrice générale de la Bibliothèque nationale de Tunisie. Son dernier ouvrage, en français, s’intitule Ordres/désordres des genres : lectures croisées sur la violence et l’amour. (Tunis, 2020)
Mohamed-Kameleddine Gaha (de 2011 jusqu'à 2015)
Chercheur et professeur universitaire, titulaire du doctorat d’Etat en lettres françaises. Il est l’auteur de nombreuses publications, dans ce domaine. Il écrit de la poésie en langue arabe et il a publié plusieurs ouvrages et traductions. Il a été chargé de différentes responsabilités aux deux ministères, de l’éducation et de l’enseignement supérieur.
Olfa Youssef (de 2009 jusqu'à 2011)
Elle est née à Sousse, en 1966. Ecrivaine et professeur universitaire, spécialité linguistique et sciences islamiques. Elle a soutenu sa thèse de doctorat d’Etat qui traite dela polysémie dans le Coran, en 2002, à l’Université de la Manouba. Elle a publié de nombreux ouvrages.
Samia Gammarti (de 2005 jusqu'à 2009)
Elle est née en 1951 et a obtenu la maîtrise en histoire de l’université tunisienne, en 1974, puis le Diplôme de Recherche Approfondie (DRA) de l’Université d’Aix de Marseille. Elle a participé à plusieurs manifestations culturelles, dans le pays et à l’étranger. Elle a été chargée de la direction de la médiathèque de l’Ariana, ensuite, elle a été nommée, en 2001, Directrice Générale de la gestion du livre au ministère de la culture et de la sauvegarde du patrimoine, en 2009
Hassouna Mzabi (de 2003 jusqu'à 2005)
Il est né à Djerba, en 1943. Il a obtenu la maîtrise en géographie de la Faculté des Lettres de Tunis, en 1967, le doctorat de IIIe cycle, de l’université de Paris, en 1973 et le doctorat d’Etat de la Faculté de Sciences Humaines de Tunis, en 1988. Il a enseigné dans les lycées puis il a intégré l’enseignement supérieur et a enseigné à la Faculté des Sciences Humaines et Sociales de Tunis, en 1969. Il est devenu le doyen de cette même faculté, de 1990 à 1993. Il a publié plusieurs études et articles, décedé le 13 avril 2023.
Khalifa Chater (de 1997 jusqu'à 2003)
Il est né à Tunis, en 1936. Il a été professeur d’histoire moderne à la Faculté des Sciences Humaines et Sociales de Tunis et président de l’Association Tunisienne des d’Etudes Internationales. Il a obtenu le Doctorat en Lettres de la Sorbonne le Doctorat honoris causa de l’université de Montpellier, en France, en 1996. Il a reçu le Prix National, à Tunis, en Littérature et sciences humaines, en 1997. Il est l’auteur de plusieurs études en langue arabe et langue française.
Jomâa Chikha (de 1991 jusqu'à 1997)
Il est né à Kerkennah (gouvernorat de Sfax) en 1944. Il obtient, en 1967, la maîtrise en langue et littératures arabes à l’université tunisienne et le certificat d’aptitude à la recherche scientifique (CAR), en 1973, puis le doctorat d’Etat, en 1982. Il a fondé et dirigé la revue “Etudes andalouses“. Il publié des ouvrages et établi des textes.
Ibrahim Chabouh (de 1988 jusqu'à 1991)
Il est né à Kairouan, en 1934. Il est titulaire d’une maîtrise en archéologie Islamique de l’université du Caire et d’un master en architecture islamique. Il a établi des manuscrits et a publié la plus importante édition de l’ouvrage “Al Ibar“ Leçons d’Ibn Khladoun. Il est, en outre, expert en sauvegarde des villes auprès del’Organisation pour l'Education, la Science et la Culture. Il a pris la décision de faire don de l’ensemble de sa bibliothèque très riche, à la Bibliothèque Nationale.
Ezzeddine Bach Chaouch (de 1985 jusqu'à 1988)
Né le 18 avril 1938, à Tunis, il a poursuivi ses études secondaires au Collège Sadiki et ses études supérieures, à la Sorbonne, à Pariset à l’Ecole d’Histoire et d’Archéologie, à Rome. Il a obtenu sa maîtrise en langue et littératures arabes et la maîtrise en langue et littératures françaises classiques, ensuite l’agrégation en jurisprudence des langues anciennes et un diplôme en archéologie ancienne. Il est l’auteur de nombreuses œuvres et études en histoire et archéologie, et particulièrement, en bibliothéconomie ancienne et علم المكتبات القديمة والنفائس, publiées en Italie, en Grande Bretagne et en Tunisie.
Abdelaziz Kacem (de 1983 jusqu'à 1985)
Il est né le 02 avril 1933, à Bannen. Il a obtenu son agrégation en langue et littératures arabes à la Sorbonne. Il a été chargé de nombreuse fonction au ministère des affaires culturelles, a dirigé la Radio et la télévision tunisienne et a enseigné à l’université. Il est, par ailleurs, poète et critique dans les deux langues, arabe et française.
Ezzeddine Gallouz (de 1974 jusqu'à 1982)
Il est né en 1932, à Tunis. Il obtient sa maîtrise en langue et littérature française, à l’Université de la Sorbonne, à Paris, en 1954, puis l’agrégation, en 1992, ensuite le Doctorat d’Etat en histoire, à Paris, en 1992. Il a enseigné à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, à Tunis et à quelques universités en France, compte tenu du fait qu’il est agrégé. Ila été nommé ambassadeur, représentant la Tunisie auprès de l’Unesco. Il est l’auteur de nombreux ouvrages et articles.
Béchir Fani (de 1971 jusqu'à 1974)
Il est né en 1933, à Sousse et y a poursuivi ses études secondaires. Ses études supérieures se déroulent, à Tunis, à l’Ecole des Etudes Supérieures, puis à Paris, à l’Université de la Sorbonne et à l’Ecole Nationale des Bibliothèques. Il obtient, en 1960, la maîtrise en histoire, à l’Université de la Sorbonne, ensuite, le diplôme des Etudes universitaires supérieures, à l’Ecole Nationale des Bibliothèques de Paris, en 1964.
Mohamed Rezgui (de 1965 jusqu'à 1971)
Il est né en 1926, à Tunis. Il a poursuivi ses études au Collège Sadiki, puis à l’Université de la Sorbonne, à Paris. en 1956, ses études supérieures sont couronnées par l’agrégation en langue et littératures arabes. Il a enseigné à la Faculté des Lettres de Tunis et à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA). Il a, à son actif, de nommreux articles et conférences.
Othman Kaak (de 1956 jusqu'à 1965)
Né à Tunis, en 1903 et décédé, en 1976.Ilest historien et auteur de plus de vingt ouvrages traitant d’histoire, de littérature, de folklore et de linguistique, qui sont restés, dans leur majorité, sous forme manuscrite. Après avoir obtenu son diplôme du Collège Saddiki,il est parti en France, en 1926, où il poursuivi ses études, d’abord, à l’université de la Sorbonne et à l’Institut des Langues Orientales, ensuite, à l’école Supérieure d’application et au Collège de France.
Il a enseigné à l’Ecole Khaldounia, puis à l’Ecole Supérieure des Lettres et de Langue arabe, de 1928 à 1954. Il a été nommé secrétaire général au département des émissions en langue arabe, à la Radio tunisienne, de 1938 à 1943. À la même année, il a été nommé onservateur du département d’arabe, à la Bibliothèque Nationale, qui s’appelait, à l’époque, la Bibliothèque Publique. À l’indépendance de la Tunisie, il est nommé conservateur général de la Bibliothèque Nationale.